Qu'il fait bon retourner en ces lieux,
Fouler les cendres de nos jours précieux,
Quand nos esprits libres et adolescents,
Conjuguaient rêver à tous les temps.
L'herbe du terrain a quelque peu bruni,
Mais les ambitions de ses nouveaux occupants,
Restent les engrais les plus hardis,
Pour cultiver la sagesse de ces bâtiments.
J'entends encore les rires énergiques,
D'anciens compagnons devenus despotiques,
Mercenaires d'un état lubrique,
Qui leur a fait perdre leur belle éthique.
Qu'il est loin ce temps où l'on parlait révolution,
Changer la donne de ce monde de cons,
Où la quête pour l'argent est l'unique obsession,
Laissant l'humain sombrer dans un puits sans fond.
Thanks to C.
dimanche 14 décembre 2008
lundi 1 décembre 2008
Aux confins de la plaine
Cette nuit là j'ai plongé dans le noir,
Ce noir intense d'une profondeur astrale,
Que la nature dans un élan de perfection,
A cru bon de greffer sur ses cornées ovales.
Mes sens de mâle blasés par une vie,
A la luxure amoureuse trop établie,
Ont frissonné à la vue de cette créature,
Dont la jeune beauté illuminait les murs,
D'une ville perdue aux confins de la plaine.
Telle une princesse des temps modernes,
Elle m'embarqua dans son carrosse de cuir,
Filant à vive allure dans les campagnes en berne,
Que les autochtones en secret rêvent de fuir.
Mais à la vue des dragons de feu au fond de ses yeux,
Et malgré ses pas de Geisha ô combien raffinée,
Mon cœur de grande vertu ne s'est résolu à succomber,
A la puissance latine de son charme vénéneux.
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