mardi 24 juin 2008

Tahadiyeh! *

Ce matin là, je me suis levé et j'ai écouté les oiseaux chanter.
Le soleil avait une clarté particulière, il brillait d'espoir.
J'ai ouvert ma fenêtre sur le monde et j'ai compris :
Israéliens et Palestiniens venaient de s'entendre sur une trêve.

Bien sûr c'est la cinquantième depuis 60 ans,
Bien sûr qu'elle est plus fragile que du verre,
Bien sûr qu'elle risque d'exploser violemment
En une situation encore plus sanglante qu'hier.

Mais aujourd'hui, c'est une journée de paix,
Et le petit garçon qui s'est levé ce matin en Israël,
Pourra marcher aux côtés de la petite palestinienne
Sans qu'un tir ne vienne déranger leur sainte promenade.

Car ce sont bien eux l'avenir du Proche Orient,
Les graines qui feront pousser l'avenir de la région.
Elevons les dans la haine et leur terre saignera,
Elevons les dans la paix et leur terre refleurira...


* période de calme en arabe

Petit message de la Mort et tous ses amis : "VIVE LA VIE !"

Après la grosse déception de X&Y, troisième et de loin plus mauvais album de Coldplay, on ne peut pas dire que j'attendais VIVA LA VIDA (or Death and all his Friends) leur quatrième opus avec impatience. (n'est pas Radiohead qui veut!)

Pourtant, je m'étais juré d'y jeter une oreille à sa sortie, malgré ce titre grandiloquent et très Ricky Martinesque, car Coldplay reste Coldplay : des musiciens talentueux et passionnés (ce qui manque le plus dans la musique mainstream d'aujourd'hui), une voix qu'on peut ne pas aimer mais qui sait allier technique et émotion tout en restant identifiable entre mille, et surtout ces mélodies magiques, à la fois travaillées et instantanées.

Malgré l'immense succès de X&Y qui confirma l'entrée de Coldplay au panthéon des "million seller bands" tels que U2 et, plus loin de nous, les Beatles, le chanteur et leader Chris Martin savait que le groupe s'était un peu reposé sur ses lauriers et avait annoncé de grands changements pour sa suite. Il était temps car cela commençait un peu à sentir le rock variétoche de stades à la "Johnny".
Alors pari gagné?

Déjà il faut noter que VLV (on va l'appeler comme ça) est le fruit de l'alliance entre le groupe et deux producteurs de renom : Brian Eno (le maître derrière les chefs d'oeuvre de Bowie, U2 et bien d'autres) et Markus Dravs (producteur des déjà "Legendary" Arcade Fire).
En résulte un son nouveau pour Coldplay, beaucoup plus spatial, qui donne un effet de puissance propulsant des morceaux comme "Life in Technicolor" ou "Viva La Vida" vers des cieux musicaux resplendissants. On reconnait sur cette dernière le travail de Dravs sur les cordes qui se rapproche de l'extase d'un "No Cars Go" des Arcade Fire.
Les références à ce groupe (pour qui Chris Martin ne cache pas son admiration et on le comprend!) sont d'ailleurs assez nombreuses dans l'album, à commencer par le diptyque "Lovers In Japan/Reign Of Love" qui reprend le concept de "Black Waves/Bad Vibrations" sur l'album Neon Bible, mais aussi l'orgue (instrument cher au groupe canadien) utilisé dans "Lost!".

Mais que l'on ne s'y trompe pas, Coldplay a toujours revendiqué ses références et son plagiat d'autres groupes. Ce ne sont pas des créateurs, ils s'inspirent de la bonne musique pour faire de la bonne musique mainstream. Et sur VLV, c'est complètement réussi car leur verve est puisée dans les meilleurs groupes expérimentaux.

Le rythme de "Cemetary Of London" est accrocheur au possible tandis que le très radioheadien "42" remplit sa fonction de balade avant de s'énerver dans un break intéressant. Que dire de "Yes", morceau qui au départ m'indifférait mais dont la deuxième partie à la limite du Metal est d'une beauté et d'une intensité à couper le souffle! La boucle carnavalesque de "Strawberry Swing" ira se loger dans votre tête pour vous hanter positivement lors d'une journée ensoleillée.
Seul "Violet Hill", premier single, reste un peu en deçà du reste car trop semblable au passé du groupe, même si le riff de guitare au milieu du morceau le tire quand même vers le haut.

Un mot sur l'emballage pour dire que c'est un artiste français (Delacroix) qui a signé la pochette, même si c'était en 1830 et sans le graph du titre de l'album. Mais "La liberté guidant le peuple", cela véhicule quand même une certaine classe et il vaut mieux avoir un bon album sous la main sous peine de paraître vraiment prétentieux en l'utilisant. Heureusement pour eux, c'est le cas et mieux encore, elle reflète parfaitement son contenu. On a envie de se lever, de bousculer tout ce monde amorphe devant la montée en puissance des politiques et des médias qui se servent des terroristes pour mieux nous montrer leur utilité.
Quant aux paroles, elles sont plus engagées et bien meilleures qu'à l'accoutumée, même si c'est toujours loin d'être le point fort du groupe. Elles sont là pour supporter à merveille les mélodies et c'est bien tout ce qu'on leur demande. Mention spéciale au "Those who are dead are not dead, they're just living in my head" de "42".

Au final un album qui va de toute façon se vendre comme des petits pains. Mais quand la qualité et la passion sont au rendez-vous comme c'est le cas sur ce Viva La Vida, on ne va pas bouder notre plaisir.


Merci Coldplay pour ce nouveau rush of (good) music to the ear!

jeudi 19 juin 2008

Les Maîtres du Monde

Malgré l’intérêt que présente votre candidature,
Nous sommes au regret de la jeter aux ordures.
Vous n’entrez pas dans les critères requis,
Du travailleur docile et affranchi.

Nous recherchons un profil de Zorro
Pour un salaire proche de zéro.
Nous sommes victimes d’une mauvaise conjoncture,
Suite à nos années d’intense luxure.

Ne pensez pas trouver mieux ailleurs !
Nos multinationales ont déjà pris le pas,
En vue de bâtir un monde meilleur,
Fait de rachats, d’OPAs et de croix.

Vous pouvez même nous attaquer en justice,
Si votre couleur nous a paru un vice.
Nos pots-de-vins règleront l’affaire,
Les Etats plient sous notre mâchoire de fer.


Un petit bonjour à mes anciens patrons...

mercredi 18 juin 2008

Des bleus dans les yeux ou la défaite du "boucher"


Alors voilà...
Vers 22h40 hier soir, tous les espoirs footballistiques de notre chère nation sarkoziste se sont envolés. Dix ans après, nos scintillants joueurs (sur le papier) ont manqué de faire briller leur étoile et filent par la petite porte d'un Euro 2008 qui a bien délavé le bleu du maillot franç
ais.

La faute à qui?
"Ne jamais faire confiance à un homme qui porte une barbe, encore moins une moustache. Ils ont des choses à cacher." Un des crédos de la relation commerciale...

Alors quand on voit ce que cet ex-moustachu a fait de notre équipe, à savoir un groupe éclaté entre les générations, se privant de joueurs prometteurs (Trezeguet?), et se prenant la tête avec les génies (Zidane avait sûrement envie de lui mettre un coup de boule lors de la coupe du monde 2006 mais il s'est rabattu sur Materazzi), on se dit que Mr Grande Gueule a sa part de responsabilité.

Rien à voir avec l'humilité et la discrétion d'un Aimé Jacquet ou d'un Roger Lemerre qui eux ne prenaient pas un malin plaisir à jouer avec les journalistes mais se concentraient sur leur fonction première : développer et souder une équipe.

Manipulateur médiatique? Ça me rappelle vraiment ce quelqu'un...

Sa demande en mariage soi-disant non calculée juste après la défaite le montre bien : c'est le Sarkozy du football. Quand tout va bien, il envoie balader son monde en disant qu'il sait ce qu'il fait, et quand tout s'écroule, il fait appel à ses valeurs sentimentales pour qu'on tente de lui pardonner.

Mouais.
Allez, on lui souhaite quand même un beau mariage au Raymond. En tout cas, son divorce avec le football français est bel et bien prononcé.

Quand à l'économie française, déjà échaudée par 2002 (mouarf, Johnny!), un peu rassurée par 2006, je crois qu'elle vient de perdre toute confiance en l'équipe de France comme manne pour faire dépenser des français aveuglés par leur foi sportive. On ne les y reprendra plus, ouf!

Une défaite certes, mais une petite victoire sur nos hypothétiques bergers!

Blog launched!


Même Barney (personnage "legen... wait for it.. DARY!" MAIS fictif) en a un! Alors pourquoi pas moi...

Bienvenue sur le blog de mes pensées sur l'actualité sarkoziste et internationale, mes coups de cœurs artistiques, mes créations et d'autres choses qui varieront selon mes humeurs.
Merci d'ores et déjà à celles et ceux qui prendront plaisir à le lire et à s'évader quelques minutes en ma compagnie!
Ici tout est permis et les avis négatifs sont ceux qui m'intéressent le plus. (les kikoo il est bien ton blog ne servent pas à grand chose!)
http://www.paperblog.fr




Que la vie vous épargne...